C’est Frida Kahlo qui m’est apparue, 
   en rentrant à Paris, tel un papillon
   en hiver.
Les voies du Seigneur sont impénétrables. Ma foi semblerait-elle 
plus communiste que catholique ?
   Politique, religion, quête d’identité… Choisissons-nous ce que 
     nous voulons être ou devenons-nous ce que nous sommes ? 
     Peut-être que tout dépend des voix qui nous pénètrent… 
     Et du miraculeux maquilleur qui se présente.
     Mexique envoûtant quand tu nous tiens !  En un clin d’oeil 
     nous nous sommes photographiés, moi, Frida, mon fidèle Nikon FM. 
    Sacré autoportrait !
Frida Kahlo (1907-1954), 
"Frida Kahlo est l’un des plus grands peintres mexicains. 
   Son œuvre est un des plus grands documents artistiques et un véritable témoignage de notre époque. Sa valeur est inestimable pour le futur."
Diego Rivera
   
 
  Le corps meurtri par de multiples fractures, suite à un accident 
  de bus en 1925, Frida Kahlo exorcisera toute sa souffrance et 
  sa douleur  dans l’art. Son introspection a créé une véritable 
  biographie d’images sur la douleur.
  À 21 ans, femme libérée, personnage charismatique et brillant, 
  elle affiche clairement ses idées politiques ; très engagée, 
  elle est sympathisante du parti communiste. Frida aime porter 
  les costumes typiques des femmes indigènes mexicaines, elle 
  attire beaucoup l’attention avec ses coiffures, ses tenues, 
  ses bijoux.
  Ses séries d’autoportraits sont sans précédent dans l’histoire 
  de l’art.
  Elle y exalte les qualités féminines comme la vérité, la réalité, 
  la cruauté et la souffrance. 
"Aucune femme n’a peint sur une toile pareille poésie de l’agonie" rapportera Diego Rivera, son époux par deux fois, célèbre peintre mexicain, dont l’infidélité chronique lui causera tout au long de sa vie autant 
  de souffrance que son accident.
 
  La politique devient  alors sa force, sa foi. L’idée d’une révolution l’aide à endurer ses douleurs. Prendre part à un 
  tel mouvement de masse fait d’elle une citoyenne du monde. 
  
  
  Maquilleur Fabien Pierrel -  Paris
    Costumes prétés par Uxoa Baraona
    Musique : Chavela Vargas -  La Llorona